Témoignages et grâces reçues

J. M. 20 novembre 2005

Je viens témoigner d’une faveur insigne que Dieu m’a accordée.

Je suis sûre que l’intercession du bienheureux Empereur Charles d’Autriche et de son épouse, l’Impératrice Zita d’Autriche a eu un poids considérable devant Dieu.

C’était la fin du mois de mars 2004. Mon père était à l’hôpital dans un état semi-comateux et, désormais, sans espoir.
Mes parents, après 35 ans de mariage, avaient divorcé.
La famille étant très chrétienne, cela était un coup très dur et, en plus, il manquait un pardon mutuel depuis 25 ans.

Ma mère était tiraillée : elle ne savait pas si elle allait à l’hôpital, d’autant plus qu’elle avait proposé à papa de tout recommencer, lorsqu’il a demandé le divorce pour se « remarier » avec une autre.
(On) m’a proposé de téléphoner à maman, pour la soutenir dans cette démarche de pardon.
Les heures étaient comptées, maman se trouvant à 100 kms de l’hôpital où était papa.

J’ai invoqué tous les saints, mais, à un certain moment, j’ai invoqué tout spécialement le Bienheureux (qui, à l’époque, ne l’était pas encore) Empereur Charles et l’Impératrice Zita.
Je leur ai demandé : « Vous, votre mariage a si bien marché ! Intercédez auprès de Dieu pour que papa et maman se réconcilient ».

Tout s’est déroulé d’une façon admirable : ma sœur, médecin, a réussi à emmener maman pour qu’elle aille au chevet de papa.
Par miracle il était conscient et lui a répondu par un signe de tête. Le pardon était accordé, c’était la guérison de mes racines.
Papa est décédé le 1er avril 2004.

Pour moi, c’était le signe de leur intercession.
J’ai une dette de gratitude et c’est pour cela que j’ai écrit ce témoignage.

S. 20 octobre 2009

C’est au cours de mes nombreux séjours à l’Abbaye Saint-Pierre de Solesmes, dans les années 70/80, que j’ai entendu parler de l’Impératrice Zita, à la fois par les bénédictins de Saint-Pierre et par les moniales de Sainte-Cécile, en particulier par Mère Germaine Clerc. J’ai alors appris que l’Impératrice Zita était oblate de Saint-Pierre de Solesmes. Cette nouvelle m’a beaucoup réjoui et m’est allée au cœur, d’autant que moi-même, je venais d’être admis dans l’oblature bénédictine à l’Abbaye Saint-Pierre de Solesmes. Cela m’a décidé à écrire à l’Impératrice et à nouer avec elle un lien spirituel à travers une relation épistolaire dont je garde précieusement la trace.

Sans l’avoir encore rencontrée, à ce moment-là, je puis affirmer que ses lettres m’ont touché, dans le sens où elles témoignent d’une grande simplicité, d’une émouvante bonté et d’une foi très profonde. L’échange de ce courrier se faisait principalement à l’occasion des vœux du Nouvel An.

C’est au début des années 1980, ayant eu le bonheur de croiser son petit-fils, l’Archiduc Lorenz, et de lier avec lui une relation amicale, que j’ai eu la joie et la grâce d’être introduit auprès de l’Impératrice Zita à Zizers. J’ai été reçu par Sa Majesté à trois reprises. Ces visites m’ont bouleversé.

Trois mots me semblent pouvoir résumer l’exceptionnelle personnalité qu’il m’était alors donné de rencontrer : HUMILITÉ, BONTÉ et FOI. Ainsi m’était confirmé ce que j’avais déjà pressenti fortement à travers les lettres de l’Impératrice.

À la joie des échanges, marqués par la simplicité et la profondeur, s’est ajouté le bonheur de célébrer la Sainte Messe, dans la chapelle de la maison de Zizers, en présence bien sûr de Sa Majesté, qui, dans sa dévotion mariale m’avait demandé de présider le chapelet en langue latine.

Tout ce qui touchait à la vie de l’Église l’intéressait au plus haut point. À chaque visite, l’Impératrice prenait des nouvelles de la paroisse à laquelle j’étais affecté comme vicaire.

Ayant étudié la vie exemplaire du bien-aimé époux de la Servante de Dieu, l’Empereur Charles, je me suis dit depuis longtemps que l’épouse mériterait de le rejoindre au rang des « bienheureux » proclamés par l’Église ; tant il est vrai que ce que j’avais appris par les lectures évoquant le Bienheureux Charles, je l’ai constaté auprès de l’Impératrice Zita : une vie toute imprégnée par les valeurs chrétiennes, une existence mue par l’Évangile. N’est-ce pas là le secret de la Sainteté ?

M.B. 18 novembre 2010

… À l’annonce soudaine, en août 2010, du cancer d’Y. (depuis 5 ans, il en avait gardé le secret avec sa femme, pour permettre à leurs deux enfants de terminer leurs études et de se faire une situation, (on) donne à ma famille deux images avec la prière pour obtenir la béatification de la Servante de Dieu Zita.

Reçues avec respect et gratitude, tout de suite la grâce demandée : pas de miracle, mais une vie chrétienne renouvelée dans la famille, de sérénité dans l’épreuve et d’union fraternelle.

Grâce obtenue de très belle façon : une messe demandée par la famille est célébrée à K. le 13 septembre. Y. a fait part à ses frère et sœurs de son prochain trépas avec des données médicales nettes… Au cours d’une conversation téléphonique, il me dit : « Je suis agnostique et j’ai élevé mes deux enfants dans l’agnosticisme (ils sont baptisés, confirmés, ont fait leur première communion). Ma belle-sœur m’apprend par ailleurs qu’à leur messe de mariage, il n’avait pas communié – voici 40 ans – je ne sais s’il l’a fait depuis) … Toute conversation sur la religion était à éviter…

(sœur d’Y.), après une fracture de l’humérus, est opérée de deux anévrismes abdominaux, dont un à l’aorte, à ses risques et périls, dit le chirurgien. Elle offre toutes ses souffrances pour Y. À la Salpêtrière, elle contacte l’aumônier, à qui elle parle d’Y., lui-même à la clinique des peupliers à Paris, où une sonde gastrique l’alimente tandis que les semaines se partagent entre chimio et rayons.

Le prêtre contacte Y. adroitement et lui dit qu’il le trouve prêt pour le sacrement des malades. Voulez-vous ? Puis il lui donne le saint viatique ; cela en présence de son épouse et du voisin de chambre, qui se signe à la bénédiction du prêtre.

Aussitôt Y. appelle P. au téléphone pour la remercier : « Tu ne saurais croire combien cette communion me comble de bonheur ». Et depuis, il ne cesse de réfléchir sur la foi, de parler de Dieu, si bien qu’un de ses neveux lui a offert le « compendium » de Benoît XVI.

 Il m’a téléphoné pour demander qu’une messe soit célébrée pour trois prêtres qui l’ont beaucoup marqué dans sa vie.

Là est le miracle. Il m’a dit : « Je ne demande pas de miracle pour ma guérison » ; mais c’est un miracle spirituel et palpable…

C. décembre 2014

Nous voudrions parler de S. notre fille, qui a 9 ans, 4ème de nos 8 enfants, et qui est en cours de guérison d’une méningite bactérienne à pneumocoque qu’elle a déclarée vendredi soir dernier 21 novembre 2014. Le SMUR est venu la chercher à la maison vers 19 h, la transportant aux urgences du CHU de R.

Elle a été transférée en réanimation très rapidement après son arrivée, vers l’hôpital de L., aux alentours de 22 h., car son état était tel qu’elle faisait des apnées respiratoires. Elle a été mise sous sédation et respirateur. Dès que le diagnostic de méningite a été certain et alors que nous ne savions pas si elle s’en tirerait, nous avons demandé très largement autour de nous que soit priée la Servante de Dieu Zita de Habsbourg – le message a été transmis très rapidement, dépassant nos frontières…

Elle a reçu le sacrement des malades dans la nuit du 21 au 22 un peu avant 2h. Dès cette nuit-là, de très nombreuses personnes ont prié Zita pour elle, un grand nombre de messes ont été dites pour sa guérison jusqu’aux États-Unis et à Cuba.

Mon mari et moi qui étions pendant ces premières 24 heures au chevet de notre fille, étions sans cesse interrompus dans notre prière par des bip de nos portables, nous portant pas SMS l’assurance du soutien par la prière de très nombreuses personnes.

Le dimanche soir, j’ai trouvé dans le livre de l’Abbé Debris sur Zita une image avec la relique, et nous la lui avons imposée.

L’Akéla de S. chez les louvettes a fait prier toutes les louvettes, avec la prière pour demander la béatification.

Elle s’est réveillée petit à petit à partir du lundi, et dès le mercredi après-midi a été transportée en pédiatrie à l’hôpital de R. près de chez nous. Une IRM a montré une semaine après qu’elle ne garderait pas de séquelles. Le personnel médical ne nous a pas caché son étonnement qu’elle s’en tire si bien et plutôt vite. En effet, non seulement le liquide céphalo-rachidien était infecté mais aussi son sang.

Elle est sortie dans le courant de la semaine, après 10 bons jours d’antibiotiques. Elle est en convalescence.

Nous lui avions aussi imposé une relique (vêtement aussi) de saint Jean Paul II envoyée par mes parents, mais nous n’avons pas demandé autour de nous qu’il soit particulièrement prié.

Des choses qui nous font avoir la certitude que Zita a agi :

– avant même que S. ne quitte la maison emmenée par le SAMU, j’ai reçu l’inspiration (que je ne m’explique pas) de faire prier Zita. Je connaissais sa vie pour avoir lu les livres de J. Sévillia et de l’Abbé Debris, mais n’avais pas de lien spirituel particulier avec elle à ce moment ;

– le monastère de Sainte-Cécile de Solesmes, dont elle était oblate, est le premier dont nous avons su qu’on y priait pour S., par SMS, le soir même ;

– le diagnostic est tombé dans la nuit du 21 au 22 novembre, vers minuit, donc en la fête de sainte Cécile (encore un lien avec Solesmes) ;

– la fièvre très élevée a commencé à baisser significativement après que S. ait reçu le sacrement des malades ;

– S., mardi après son réveil, encore très affaiblie et pas complètement consciente de ce qu’elle faisait (du fait des nombreux produits qui lui ont été administrés à forte dose) a pourtant voulu se lever, prenant dans sa main l’image relique de Zita et a dit à l’infirmière ou aide-soignante qui l’a retrouvée au pied du lit, en substance : « Je pars à Vienne remercier la nièce de Sissi qui m’a guérie ». Nous lui avions en effet raconté dès son réveil de sédation combien elle avait été aidée par Zita et lui avions raconté sa vie. Elle m’avait demandé : « Où est-elle enterrée ? » et avait bien compris que c’était à Vienne dans la crypte des Capucins ;

– lorsque le prêtre qui est venu administrer le sacrement des malades à S. est entré dans le service de réanimation, une jeune maman en pleurs, voyant son habit sacerdotal (soutane) lui a demandé de venir voir son bébé (2 mois, je crois) très mal en point. Il a donc passé un moment avec cette maman dans la nuit après avoir donné le sacrement à notre fille. Lorsqu’il est revenu voir S. quelques jours plus tard avant son transfert en pédiatrie, il lui a raconté que « sa maladie avait permis qu’il fasse connaissance d’un petit bébé qu’il avait baptisé, puis confirmé quelques jours après et qui était mort », et que « sans la méningite de S. cela n’aurait sans doute pas été possible » ;

– une infirmière qui était éloignée de la foi de son enfance m’a raconté que, le dernier jour que S. a passé en réanimation avant d’être transférée en pédiatrie, notre fille lui ayant dit qu’elle s’ennuyait, cette dame voyant l’oratoire de notre fille autour de son lit et son chapelet, lui a proposé de prier avec elle, ce qu’elle n’avait pas fait depuis des années ; elle était toute émue en me le racontant avec simplicité ;

– nous sommes très liés au Père Bruno Bonnet, juge délégué de la cause de Zita, qui nous a mariés (et a baptisé un de nos enfants et fait faire sa première communion à un autre)…

Nous ne savons pas du tout, bien sûr, si S. a été guérie par miracle, mais nous sommes certains de l’efficacité de l’intercession de Zita pour notre fille.

Mon beau-frère, médecin urgentiste, nous a dit depuis combien il avait été inquiet et considérait que ce n’était pas gagné à l’énoncé des symptômes puis de l’évolution des premières 24 heures.

N. 14 juillet 2015

Il y a quelques mois une échographie a révélé que j’ai un kyste sur un ovaire. Mon généraliste m’a dit que je devais envisager une opération, selon ce que dirait la gynécologue. Cette perspective était lourde de conséquences avec ma maman qui a 91 ans et vit chez moi et ne peut plus se prendre en charge elle-même, depuis le petit AVC qu’elle a fait en 2006. Il me fallait envisager de mettre maman temporairement dans une maison de retraite si je devais être opérée car nous sommes complètement seules maman et moi.

J’ai demandé à l’Impératrice Zita de ne pas avoir besoin d’être opérée, et tout particulièrement avant l’IRM que je devais passer le 15 juin. L’IRM a révélé que ce kyste est bénin et j’en rends grâces à Dieu.

La gynécologue restait dans l’idée de me faire opérer. J’ai prié Zita pour moi et pour ma maman.

Alors, le généraliste a dit qu’il n’y a pas lieu de se précipiter puisque le kyste est bénin, et il m’a donné un traitement d’homéopathie et il a dit qu’il fallait seulement surveiller ce kyste.

Avec le consentement de mon généraliste, j’ai fait usage de ma liberté de ne pas être opérée.

Je témoigne que c’est grâce à l’intercession de l’impératrice Zita que j’ai échappé à l’opération et que je peux continuer à m’occuper de ma maman qui, elle aussi, rend grâce car elle était très inquiète…

H. 26 décembre 2015

Je me permets de vous écrire en rapport avec une grâce obtenue par l’intercession de la Servante de Dieu Zita d’Autriche.

Il s’agit d’une jeune fille de 15 ans habitant dans le canton du Valais en Suisse, et qui était sujette à un assez grave problème au niveau des ovaires. Ce problème impliquait apparemment à moyen terme – mais en tout cas bien avant le temps de se marier – une ablation des deux ovaires, et donc la stérilité.

Nous avons pris la décision de confier la chose à la Servante de Dieu Zita. Pour ma part, j’ai confié tous les jours l’intention en récitant la prière en vue de la béatification, de juillet jusqu’à novembre 2015. Cette jeune fille m’a partagé, fin novembre, que la dernière échographie était rassurante et que l’ablation n’était plus nécessaire.

J’espère que ce petit témoignage peut vous être utile en tant que postulateur. J’ai demandé à la jeune fille de vous écrire aussi et j’espère qu’elle le fera.

M. 6 mars 2016

Par la présente, je tiens à signaler une grâce que je suis certaine d’avoir obtenue par l’intercession de la Servante de Dieu Zita.

Au mois de janvier de cette année, j’apprenais qu’une amie allemande U. avait fait un malaise ; après une sortie de ski de fond elle s’était écroulée suite à une crise cardiaque aiguë et parfaitement imprévisible. Conduite en urgence à l’hôpital de V., les médecins disaient clairement à son mari que ses chances de survie étaient inférieures à 50 %. Catastrophée par cette nouvelle, je me suis mise, avec quelques amis, à prier l’impératrice en lui demandant la guérison de notre amie allemande.

Après 10 jours passés dans le coma artificiel, U. s’est réveillée sans séquelles : elle pouvait parler, bouger les mains et les pieds, reconnaître ses proches. Les médecins ont dit à son mari que quelqu’un avait « fait bouger les choses » et que c’était une sorte de miracle. Elle est aujourd’hui dans une clinique de convalescence et va pouvoir rentrer à la maison dans trois semaines.

Nous remercions le Seigneur d’avoir écouté nos prières par l’intercession de l’impératrice comme nous le croyons.

N. 7 décembre 2016

(…) J’ai donné hier une image à une dame noble et lui ai passé des documents concernant le site internet.

Zita continue à nous accorder beaucoup de petites grâces quand je lui dis mon désir qu’elle fasse intervenir la divine Providence. Par exemple, hier, nous n’avions plus qu’une seule bouteille d’eau de source. Maman a 93 ans et je lui donne de l’eau à boire. J’ai demandé à Zita de faire quelque chose, et quelques minutes plus tard, cette noble dame dont je vous parle a téléphoné pour me proposer de m’emmener faire des courses en voiture ! Ensuite, son mari a porté presque chez nous les deux packs d’eau achetés ! Cela semble insignifiant, mais ça prouve que Zita nous aide, maman et moi.

Interview de Marie-Violaine Faure membre de l'association

Octobre 2019

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Association pour la Béatification de l’Impératrice Zita
Abbaye Saint-Pierre,
1 place Dom Guéranger,
72300 Solesmes