J. M. 20 novembre 2005
Je viens témoigner d’une faveur insigne que Dieu m’a accordée.
Je suis sûre que l’intercession du bienheureux Empereur Charles d’Autriche et de son épouse, l’Impératrice Zita d’Autriche a eu un poids considérable devant Dieu.
C’était la fin du mois de mars 2004. Mon père était à l’hôpital dans un état semi-comateux et, désormais, sans espoir.
Mes parents, après 35 ans de mariage, avaient divorcé.
La famille étant très chrétienne, cela était un coup très dur et, en plus, il manquait un pardon mutuel depuis 25 ans.
Ma mère était tiraillée : elle ne savait pas si elle allait à l’hôpital, d’autant plus qu’elle avait proposé à papa de tout recommencer, lorsqu’il a demandé le divorce pour se « remarier » avec une autre.
(On) m’a proposé de téléphoner à maman, pour la soutenir dans cette démarche de pardon.
Les heures étaient comptées, maman se trouvant à 100 kms de l’hôpital où était papa.
J’ai invoqué tous les saints, mais, à un certain moment, j’ai invoqué tout spécialement le Bienheureux (qui, à l’époque, ne l’était pas encore) Empereur Charles et l’Impératrice Zita.
Je leur ai demandé : « Vous, votre mariage a si bien marché ! Intercédez auprès de Dieu pour que papa et maman se réconcilient ».
Tout s’est déroulé d’une façon admirable : ma sœur, médecin, a réussi à emmener maman pour qu’elle aille au chevet de papa.
Par miracle il était conscient et lui a répondu par un signe de tête. Le pardon était accordé, c’était la guérison de mes racines.
Papa est décédé le 1er avril 2004.
Pour moi, c’était le signe de leur intercession.
J’ai une dette de gratitude et c’est pour cela que j’ai écrit ce témoignage.
S. 20 octobre 2009
C’est au cours de mes nombreux séjours à l’Abbaye Saint-Pierre de Solesmes, dans les années 70/80, que j’ai entendu parler de l’Impératrice Zita, à la fois par les bénédictins de Saint-Pierre et par les moniales de Sainte-Cécile, en particulier par Mère Germaine Clerc. J’ai alors appris que l’Impératrice Zita était oblate de Saint-Pierre de Solesmes. Cette nouvelle m’a beaucoup réjoui et m’est allée au cœur, d’autant que moi-même, je venais d’être admis dans l’oblature bénédictine à l’Abbaye Saint-Pierre de Solesmes. Cela m’a décidé à écrire à l’Impératrice et à nouer avec elle un lien spirituel à travers une relation épistolaire dont je garde précieusement la trace.
Sans l’avoir encore rencontrée, à ce moment-là, je puis affirmer que ses lettres m’ont touché, dans le sens où elles témoignent d’une grande simplicité, d’une émouvante bonté et d’une foi très profonde. L’échange de ce courrier se faisait principalement à l’occasion des vœux du Nouvel An.
C’est au début des années 1980, ayant eu le bonheur de croiser son petit-fils, l’Archiduc Lorenz, et de lier avec lui une relation amicale, que j’ai eu la joie et la grâce d’être introduit auprès de l’Impératrice Zita à Zizers. J’ai été reçu par Sa Majesté à trois reprises. Ces visites m’ont bouleversé.
Trois mots me semblent pouvoir résumer l’exceptionnelle personnalité qu’il m’était alors donné de rencontrer : HUMILITÉ, BONTÉ et FOI. Ainsi m’était confirmé ce que j’avais déjà pressenti fortement à travers les lettres de l’Impératrice.
À la joie des échanges, marqués par la simplicité et la profondeur, s’est ajouté le bonheur de célébrer la Sainte Messe, dans la chapelle de la maison de Zizers, en présence bien sûr de Sa Majesté, qui, dans sa dévotion mariale m’avait demandé de présider le chapelet en langue latine.
Tout ce qui touchait à la vie de l’Église l’intéressait au plus haut point. À chaque visite, l’Impératrice prenait des nouvelles de la paroisse à laquelle j’étais affecté comme vicaire.
Ayant étudié la vie exemplaire du bien-aimé époux de la Servante de Dieu, l’Empereur Charles, je me suis dit depuis longtemps que l’épouse mériterait de le rejoindre au rang des « bienheureux » proclamés par l’Église ; tant il est vrai que ce que j’avais appris par les lectures évoquant le Bienheureux Charles, je l’ai constaté auprès de l’Impératrice Zita : une vie toute imprégnée par les valeurs chrétiennes, une existence mue par l’Évangile. N’est-ce pas là le secret de la Sainteté ?
M.B. 18 novembre 2010
… À l’annonce soudaine, en août 2010, du cancer d’Y. (depuis 5 ans, il en avait gardé le secret avec sa femme, pour permettre à leurs deux enfants de terminer leurs études et de se faire une situation, (on) donne à ma famille deux images avec la prière pour obtenir la béatification de la Servante de Dieu Zita.
Reçues avec respect et gratitude, tout de suite la grâce demandée : pas de miracle, mais une vie chrétienne renouvelée dans la famille, de sérénité dans l’épreuve et d’union fraternelle.
Grâce obtenue de très belle façon : une messe demandée par la famille est célébrée à K. le 13 septembre. Y. a fait part à ses frère et sœurs de son prochain trépas avec des données médicales nettes… Au cours d’une conversation téléphonique, il me dit : « Je suis agnostique et j’ai élevé mes deux enfants dans l’agnosticisme (ils sont baptisés, confirmés, ont fait leur première communion). Ma belle-sœur m’apprend par ailleurs qu’à leur messe de mariage, il n’avait pas communié – voici 40 ans – je ne sais s’il l’a fait depuis) … Toute conversation sur la religion était à éviter…
(sœur d’Y.), après une fracture de l’humérus, est opérée de deux anévrismes abdominaux, dont un à l’aorte, à ses risques et périls, dit le chirurgien. Elle offre toutes ses souffrances pour Y. À la Salpêtrière, elle contacte l’aumônier, à qui elle parle d’Y., lui-même à la clinique des peupliers à Paris, où une sonde gastrique l’alimente tandis que les semaines se partagent entre chimio et rayons.
Le prêtre contacte Y. adroitement et lui dit qu’il le trouve prêt pour le sacrement des malades. Voulez-vous ? Puis il lui donne le saint viatique ; cela en présence de son épouse et du voisin de chambre, qui se signe à la bénédiction du prêtre.
Aussitôt Y. appelle P. au téléphone pour la remercier : « Tu ne saurais croire combien cette communion me comble de bonheur ». Et depuis, il ne cesse de réfléchir sur la foi, de parler de Dieu, si bien qu’un de ses neveux lui a offert le « compendium » de Benoît XVI.
Il m’a téléphoné pour demander qu’une messe soit célébrée pour trois prêtres qui l’ont beaucoup marqué dans sa vie.
Là est le miracle. Il m’a dit : « Je ne demande pas de miracle pour ma guérison » ; mais c’est un miracle spirituel et palpable…
C. décembre 2014
Nous voudrions parler de S. notre fille, qui a 9 ans, 4ème de nos 8 enfants, et qui est en cours de guérison d’une méningite bactérienne à pneumocoque qu’elle a déclarée vendredi soir dernier 21 novembre 2014. Le SMUR est venu la chercher à la maison vers 19 h, la transportant aux urgences du CHU de R.
Elle a été transférée en réanimation très rapidement après son arrivée, vers l’hôpital de L., aux alentours de 22 h., car son état était tel qu’elle faisait des apnées respiratoires. Elle a été mise sous sédation et respirateur. Dès que le diagnostic de méningite a été certain et alors que nous ne savions pas si elle s’en tirerait, nous avons demandé très largement autour de nous que soit priée la Servante de Dieu Zita de Habsbourg – le message a été transmis très rapidement, dépassant nos frontières…
Elle a reçu le sacrement des malades dans la nuit du 21 au 22 un peu avant 2h. Dès cette nuit-là, de très nombreuses personnes ont prié Zita pour elle, un grand nombre de messes ont été dites pour sa guérison jusqu’aux États-Unis et à Cuba.
Mon mari et moi qui étions pendant ces premières 24 heures au chevet de notre fille, étions sans cesse interrompus dans notre prière par des bip de nos portables, nous portant pas SMS l’assurance du soutien par la prière de très nombreuses personnes.
Le dimanche soir, j’ai trouvé dans le livre de l’Abbé Debris sur Zita une image avec la relique, et nous la lui avons imposée.
L’Akéla de S. chez les louvettes a fait prier toutes les louvettes, avec la prière pour demander la béatification.
Elle s’est réveillée petit à petit à partir du lundi, et dès le mercredi après-midi a été transportée en pédiatrie à l’hôpital de R. près de chez nous. Une IRM a montré une semaine après qu’elle ne garderait pas de séquelles. Le personnel médical ne nous a pas caché son étonnement qu’elle s’en tire si bien et plutôt vite. En effet, non seulement le liquide céphalo-rachidien était infecté mais aussi son sang.
Elle est sortie dans le courant de la semaine, après 10 bons jours d’antibiotiques. Elle est en convalescence.
Nous lui avions aussi imposé une relique (vêtement aussi) de saint Jean Paul II envoyée par mes parents, mais nous n’avons pas demandé autour de nous qu’il soit particulièrement prié.
Des choses qui nous font avoir la certitude que Zita a agi :
– avant même que S. ne quitte la maison emmenée par le SAMU, j’ai reçu l’inspiration (que je ne m’explique pas) de faire prier Zita. Je connaissais sa vie pour avoir lu les livres de J. Sévillia et de l’Abbé Debris, mais n’avais pas de lien spirituel particulier avec elle à ce moment ;
– le monastère de Sainte-Cécile de Solesmes, dont elle était oblate, est le premier dont nous avons su qu’on y priait pour S., par SMS, le soir même ;
– le diagnostic est tombé dans la nuit du 21 au 22 novembre, vers minuit, donc en la fête de sainte Cécile (encore un lien avec Solesmes) ;
– la fièvre très élevée a commencé à baisser significativement après que S. ait reçu le sacrement des malades ;
– S., mardi après son réveil, encore très affaiblie et pas complètement consciente de ce qu’elle faisait (du fait des nombreux produits qui lui ont été administrés à forte dose) a pourtant voulu se lever, prenant dans sa main l’image relique de Zita et a dit à l’infirmière ou aide-soignante qui l’a retrouvée au pied du lit, en substance : « Je pars à Vienne remercier la nièce de Sissi qui m’a guérie ». Nous lui avions en effet raconté dès son réveil de sédation combien elle avait été aidée par Zita et lui avions raconté sa vie. Elle m’avait demandé : « Où est-elle enterrée ? » et avait bien compris que c’était à Vienne dans la crypte des Capucins ;
– lorsque le prêtre qui est venu administrer le sacrement des malades à S. est entré dans le service de réanimation, une jeune maman en pleurs, voyant son habit sacerdotal (soutane) lui a demandé de venir voir son bébé (2 mois, je crois) très mal en point. Il a donc passé un moment avec cette maman dans la nuit après avoir donné le sacrement à notre fille. Lorsqu’il est revenu voir S. quelques jours plus tard avant son transfert en pédiatrie, il lui a raconté que « sa maladie avait permis qu’il fasse connaissance d’un petit bébé qu’il avait baptisé, puis confirmé quelques jours après et qui était mort », et que « sans la méningite de S. cela n’aurait sans doute pas été possible » ;
– une infirmière qui était éloignée de la foi de son enfance m’a raconté que, le dernier jour que S. a passé en réanimation avant d’être transférée en pédiatrie, notre fille lui ayant dit qu’elle s’ennuyait, cette dame voyant l’oratoire de notre fille autour de son lit et son chapelet, lui a proposé de prier avec elle, ce qu’elle n’avait pas fait depuis des années ; elle était toute émue en me le racontant avec simplicité ;
– nous sommes très liés au Père Bruno Bonnet, juge délégué de la cause de Zita, qui nous a mariés (et a baptisé un de nos enfants et fait faire sa première communion à un autre)…
Nous ne savons pas du tout, bien sûr, si S. a été guérie par miracle, mais nous sommes certains de l’efficacité de l’intercession de Zita pour notre fille.
Mon beau-frère, médecin urgentiste, nous a dit depuis combien il avait été inquiet et considérait que ce n’était pas gagné à l’énoncé des symptômes puis de l’évolution des premières 24 heures.
N. 14 juillet 2015
Il y a quelques mois une échographie a révélé que j’ai un kyste sur un ovaire. Mon généraliste m’a dit que je devais envisager une opération, selon ce que dirait la gynécologue. Cette perspective était lourde de conséquences avec ma maman qui a 91 ans et vit chez moi et ne peut plus se prendre en charge elle-même, depuis le petit AVC qu’elle a fait en 2006. Il me fallait envisager de mettre maman temporairement dans une maison de retraite si je devais être opérée car nous sommes complètement seules maman et moi.
J’ai demandé à l’Impératrice Zita de ne pas avoir besoin d’être opérée, et tout particulièrement avant l’IRM que je devais passer le 15 juin. L’IRM a révélé que ce kyste est bénin et j’en rends grâces à Dieu.
La gynécologue restait dans l’idée de me faire opérer. J’ai prié Zita pour moi et pour ma maman.
Alors, le généraliste a dit qu’il n’y a pas lieu de se précipiter puisque le kyste est bénin, et il m’a donné un traitement d’homéopathie et il a dit qu’il fallait seulement surveiller ce kyste.
Avec le consentement de mon généraliste, j’ai fait usage de ma liberté de ne pas être opérée.
Je témoigne que c’est grâce à l’intercession de l’impératrice Zita que j’ai échappé à l’opération et que je peux continuer à m’occuper de ma maman qui, elle aussi, rend grâce car elle était très inquiète…
H. 26 décembre 2015…
Je me permets de vous écrire en rapport avec une grâce obtenue par l’intercession de la Servante de Dieu Zita d’Autriche.
Il s’agit d’une jeune fille de 15 ans habitant dans le canton du Valais en Suisse, et qui était sujette à un assez grave problème au niveau des ovaires. Ce problème impliquait apparemment à moyen terme – mais en tout cas bien avant le temps de se marier – une ablation des deux ovaires, et donc la stérilité.
Nous avons pris la décision de confier la chose à la Servante de Dieu Zita. Pour ma part, j’ai confié tous les jours l’intention en récitant la prière en vue de la béatification, de juillet jusqu’à novembre 2015. Cette jeune fille m’a partagé, fin novembre, que la dernière échographie était rassurante et que l’ablation n’était plus nécessaire.
J’espère que ce petit témoignage peut vous être utile en tant que postulateur. J’ai demandé à la jeune fille de vous écrire aussi et j’espère qu’elle le fera.
M. 6 mars 2016
Par la présente, je tiens à signaler une grâce que je suis certaine d’avoir obtenue par l’intercession de la Servante de Dieu Zita.
Au mois de janvier de cette année, j’apprenais qu’une amie allemande U. avait fait un malaise ; après une sortie de ski de fond elle s’était écroulée suite à une crise cardiaque aiguë et parfaitement imprévisible. Conduite en urgence à l’hôpital de V., les médecins disaient clairement à son mari que ses chances de survie étaient inférieures à 50 %. Catastrophée par cette nouvelle, je me suis mise, avec quelques amis, à prier l’impératrice en lui demandant la guérison de notre amie allemande.
Après 10 jours passés dans le coma artificiel, U. s’est réveillée sans séquelles : elle pouvait parler, bouger les mains et les pieds, reconnaître ses proches. Les médecins ont dit à son mari que quelqu’un avait « fait bouger les choses » et que c’était une sorte de miracle. Elle est aujourd’hui dans une clinique de convalescence et va pouvoir rentrer à la maison dans trois semaines.
Nous remercions le Seigneur d’avoir écouté nos prières par l’intercession de l’impératrice comme nous le croyons.
N. 7 décembre 2016
(…) J’ai donné hier une image à une dame noble et lui ai passé des documents concernant le site internet.
Zita continue à nous accorder beaucoup de petites grâces quand je lui dis mon désir qu’elle fasse intervenir la divine Providence. Par exemple, hier, nous n’avions plus qu’une seule bouteille d’eau de source. Maman a 93 ans et je lui donne de l’eau à boire. J’ai demandé à Zita de faire quelque chose, et quelques minutes plus tard, cette noble dame dont je vous parle a téléphoné pour me proposer de m’emmener faire des courses en voiture ! Ensuite, son mari a porté presque chez nous les deux packs d’eau achetés ! Cela semble insignifiant, mais ça prouve que Zita nous aide, maman et moi.
G. N.
12 avril 2017
Le samedi 1er avril j’ai commencé la neuvaine par l’intercession de la Servante de Dieu l’impératrice Zita, pour demander au Seigneur la guérison d’une escarre purulente que ma maman, âgée de 93 ans, avait à son talon droit.
Le lundi 3 avril, j’ai reçu l’inspiration de téléphoner à notre médecin. Cela faisait quelques mois que je soignais les escarres que maman a à ses talons, avec divers pansements recommandés pour les escarres, et cela sans amélioration. Là, il fallait réagir vite car l’escarre était purulente. Le médecin a dit : « On va changer de traitement », et je suis allé chercher son ordonnance pour un nouveau type de pansement. Dès le dimanche 9, dernier jour de la neuvaine, l’escarre a cessé de couler, et elle est maintenant en voie de guérison.
Je rends grâces à Dieu pour la puissante intercession de Zita. Je témoigne que Zita s’est bien occupée de maman qui va beaucoup mieux : elle a pu se rendre par le métro et à pied à son rendez-vous d’accompagnement avec son père spirituel le mardi 11 avril et, au retour, elle a marché une assez longue distance.
I. C.
10 janvier 2018
Voilà près de 6 mois que nous avons arrêté de réciter 9 neuvaines au début de chaque mois entre octobre 2016 et juin 2017 en famille en faveur de la Servante Impératrice Zita et en vue de l’obtention particulière qui nous tenait à cœur et qui concerne L. et Q.
Je m’explique : notre fils L. (31 ans) souffre de problèmes liés au comportement relationnel dû ou pas à un problème médical détecté à l’âge de 4 mois. Il n’est par reconnu officiellement handicapé, car il est à la limite… Son histoire serait trop longue à raconter. Toujours est-il que plus il avançait en âge, plus les soucis s’aggravaient et la question d’autonomie nous préoccupait tous. D’un commun accord nous avons tous les 6 (sauf lui) décidé de porter L. dans notre prière pour que son travail actuel, providentiellement obtenu, soit converti en CDI. Non seulement nous avions des raisons de croire que tout était en bonne voie, mais en plus, providentiellement encore, nos attentes ont été comblées au-delà de ce que nous pouvions espérer.
Comment notre fils, si difficile à comprendre, à écouter, a pu être ainsi accueilli au sein du poste qu’il occupe ? Comment les personnes autour de lui arrivent-elles à travailler avec lui ? C’est un mystère qui nous dépasse. Nous sommes tous convaincus à l’unanimité que les grâces viennent par l’intermédiaire de l’Impératrice Zita. Nous avons eu aussi la surprise de voir ses efforts concernant son obésité ; malheureusement, cela n’a pas tenu, mais était arrivé à perdre 10 kgs (il en a 50 à perdre). Par ailleurs, les échanges en famille sont plus faciles qu’avant, même s’il reste beaucoup à faire.
Nous avons aussi en même temps prié pour Q., notre fille (28 ans) pour qu’elle rencontrer l’âme sœur , mais nos 9 neuvaines n’ont rien donné pour l’instant.
Je ne sais pas si ces propos sont intéressants pour la cause de la béatification et de canonisation de l’Impératrice et Reine Zita, mais ce dont je suis sûre et absolument sûre, c’est que les grâces obtenues ci-dessus viennent d’elle.
J.E. & H. T.
7 septembre 2018
Nous vous écrivons aujourd’hui pour vous faire part de votre vœu de rejoindre les grâces accordés par l’intercession de la Servante de Dieu, Zita.
J’ai commencé à la prier, seule, et ensuite nous étions deux pour lui demander de recevoir le sacrement du mariage.
Nous l’avons priée avec ferveur, sa magnifique prière nous y a encouragés, et elle nous a exaucés. Notre projet de mariage s’est réalisé le 15 juillet 2017…
Les troubles familiaux engendrés par ce projet se sont apaisés avec le temps.
Nous continuons de la prier, toujours reconnaissants de son intervention pour nous en y associant son pieux époux le Bienheureux Charles d’Autriche.
Membres de l’association pour sa béatification, nous voulons participer, à notre niveau, par cette grâce accordée, à faire avancer sa cause.
M.D. 2018
… Je suis allée dans cette communauté pour travailler sur mon histoire familiale, mes difficultés dans mes relations et, très vite, j’ai compris et réalisé que je ne connaissais pas Jésus… Je l’ai compris quand j’entendais les frères et les sœurs parler de Jésus, quand je les voyais prier… Et je voulais rencontrer ce Jésus ! Cela faisait 20 ans que je pratiquais, que j’animais des messes, que j’étais dans le scoutisme mais je priais quelqu’un qui n’existe pas…
J’ai donc demandé à Jésus qu’il me montre qui Il est ! Et à Noël 2017, à une des messes du 24 au soir, lors de la communion, le Père a prié Jésus et en disant : « Le Corps du Christ », j’ai regardé Jésus et j’ai vécu une expérience de son amour ! J’ai compris qu’il s’est vraiment incarné pour nous !
Après, Jésus m’a fait passer par un chemin assez douloureux pour arriver à me montrer qui Il est.. De janvier à novembre, j’ai passé moins de 10 messes debout jusqu’à la fin… Je faisais des malaises à chaque messe… J’étais tellement en colère contre Dieu ! Des mois et des mois de colère… Quand j’allais à la messe, c’était comme si j’allais à l’abattoir tellement l’angoisse était forte !
Ma question : « Mais, Jésus, POURQUOI ? Je n’ai pas assez souffert dans ma vie peut-être ? Tu me mets dans une communauté et je ne peux pas participer aux prières ! Qu’est-ce que je T’ai fait ? »
Je n’en pouvais plus… J’avais l’impression que rien n’avançait et que Jésus était pour les autres, mais pas pour moi…
J’ai eu la chance de rencontrer plusieurs fois le Père et deux de ses phrases m’ont particulièrement touchée, les voici :
– M., ta souffrance, ce n’est pas ce qui t’arrive, ce n’est pas de ne pas pouvoir aller aux offices… C’est de ne pas être ce que tu voudrais être et de ne pas avoir ce que tu voudrais avoir !
– M., Jésus, Il ne cherche pas le pourquoi, mais le POUR QUOI !
Pour quoi, Jésus ? Pourquoi m’as-Tu fait passer par ce chemin ? Jésus m’a donné plusieurs réponses :
Un jour, à l’Heure Sainte, je suis tombée par terre et j’ai eu l’image de Jésus, assis contre un arbre, la tête dans les mains, très angoissé, avec des gouttes de sang qui tombait… Je n’avais qu’une envie, Le consoler !
Il y a eu aussi la Semaine Sainte, j’étais très angoissée par l’idée de cette semaine…
Et le lundi saint, je suis tombée à la messe et au moment de la communion, j’ai eu l’image de Jésus qui portait sa Croix, il me regardait, je voulais m’approcher de Lui pour l’aider à porter sa Croix mais j’étais bloquée…
Le mardi saint, je retombe à le messe et au même moment, je Le vois attaché à un poteau, tout en sang, et à chaque coup de fouet, Il disait : Je t’aime, M., je t’aime M. !
Le mercredi saint, pareil, mais cette fois-ci, j’ai l’image de sa main sur la Croix avec un clou et à chaque coup de marteau, il disait : Pour toi, M., Pour toi, M. !
Comment ne pas pleurer… Comment ne pas avoir envie de consoler Jésus… J’ai compris alors que Jésus partage mes souffrances et qu’Il m’aime avec elles et comme je suis ! Qu’il ne s’est pas fait grand mais aussi pauvre que moi…
Deux compagnons de route m’ont également beaucoup aidée ! Bienheureux Charles d’Autriche et Zita ! On m’a dit que Zita avait dit : « On va attaquer le ciel ! » C’est ce que j’ai fait, cette phrase est devenue ma devise ! Ils m’ont aidé à tenir ! Un jour, à la messe, j’étais tellement mal que je ne pouvais plus prier Dieu, alors j’ai crié : « Charles, Zita, au secours ! » Et, à l’intérieur de moi, j’ai entendu : « Ne t’inquiète pas, M., on est là ! » Merci à vous, Charles et Zita, pour votre accompagnement, votre prière depuis le Ciel et je vous invite à les prier, surtout les familles !!! Je les ai choisis comme saint patrons !
Cependant, ce n’était pas fini… Malgré les prières de libération, je continuais de tomber par terre… Un frère me disais souvent : M., mets-toi sous le manteau de la Vierge Marie quand tu ne vas pas bien ! Il m’énervait avec cela, car je n’y arrivais pas ! Puis, cet été, nous sommes allés à l’Île Bouchard avec toute la maison. On rentre dans l’église des apparitions, et là, l’angoisse monte ! Je me suis énervée contre Dieu ! Je Lui ai dit : « Même en pèlerinage, je ne peux pas être tranquille ! Mais Tu attends quoi ! »
Au loin, j’aperçois la statue des apparitions, je me dis : allez, j’y vais ! Je m’avance et je commence à peine à confier cela à Marie qu’une paix énorme m’envahit ! Et puis, juste après, je me rends compte que la personne juste à côté de moi était ce frère qui me disait de me mettre sous le manteau de la Sainte Vierge.
J’ai compris que Marie était une vraie Mère, douce, aimante, pleine de tendresse, qui prend soin de ses enfants… Depuis, je n’arrive plus à La lâcher ! Mais je ne La connaissais pas et c’est Elle qui m’a emmenée à son Fils !
Lorsque je suis rentrée, j’ai retrouvé l’adoration. Avant, quand je rentrais dans la chapelle, j’avais envie de tout casser et je tombais à chaque fois.. Mais depuis ce pèlerinage, je peux prendre une heure d’adoration de façon calme et tout confier à Jésus ! Je peux Le louer, pleurer devant Lui, tout Lui confier ! Je sais que Lui ne me juge pas et qu’Il m’aime dans ma faiblesse et mes pauvretés et pas dans mes grandeurs où Il n’a aucune place ! J’ai compris que qui que je sois, quoi que je fasse, Il m’aime comme je suis et qu’Il ne m’abandonnera jamais ! Et aujourd’hui, je veux Le consoler et L’aimer toujours plus ! J’ai compris que Jésus veut que je sois sa nano M… Sa toute petite M. ! J’ai vécu 8 mois de grosse colère et d’incompréhension envers Dieu parce que je ne comprenais pas pourquoi Il me demandait de passer par toutes ces épreuves, mais aujourd’hui, je Le remercie et Lui rends grâces, car, sans celles-ci, je n’aurai pas cherché à Le rencontrer et je ne L’aurai jamais rencontré ! Merci Jésus pour ce chemin difficile, mais si beau ! Merci de T’avoir rencontré et d’avoir pu embrasser Ta Sainte Croix !
… Merci à tous les saints qui m’aident à avancer, en particulier Marthe Robin, Bienheureux Charles et Zita d’Autriche sans qui je n’aurai jamais tenue !!! Demandez à ce couple des grâces, ils sont incroyables !
N. G.
16 avril 2019
… Hier soir, lorsque j’ai appris la triste nouvelle de l’incendie de Notre-Dame de Paris, mon regard s’est porté sur une photo que j’avais sur mon bureau de l’impératrice Zita. Je l’ai priée de bien vouloir intercéder pour protéger la cathédrale et ai, à ce moment, reçu l’intime conviction qu’une grande partie de la cathédrale serait préservée. Le Journal télévisé me l’a confirmé par la suite. Je ne suis pas certaine que mon témoignage soit important pour vous mais souhaitais néanmoins, à toutes fins utiles, vous le communiquer.
M-V. F.
mai 2019
Il y a à présent une année, le 9 mai 2018, une de mes collègues se trouve en salle des professeurs, enceinte. Il est huit heures du matin. Des symptômes de pré-éclampsie se présentent. Elles connaissait ces symptômes, mais son médecin lui avait assuré une grossesse sereine. Cependant, à la vue de son état physique, une collègue l’accompagne à la clinique la plus proche, qui la renvoie aux urgences. Son état s’aggrave. Nous craignons tous tant pour le bébé que pour la mère. Elle est prise en charge très rapidement. Dès la connaissance de la situation, je prie l’impératrice Zita d’intercéder. L’accouchement est déclenché. Le bébé est finalement sauvé. L’état de la mère, en revanche, est très préoccupant. Après l’incertitude, ma collègue sera finalement elle aussi sauvée. Je dis à l’impératrice qu’elle m’avait parlé de plusieurs prénoms pour son bébé, dont celui de Charles. Ce sera alors un beau clin d’œil de sa part si les parents décident effectivement d’appeler ainsi e nouveau-né. C’est le cas…
G.N. 2 février 2020
Souvent, par le passé, Zita m’a accordé avec délicatesse de petits cadeaux très discrets de la Providence. Par exemple, quand j’étais sur le point de manquer de quelque chose, elle s’arrangeait pour me fournir ce dont j’avais besoin.
Depuis ce matin, elle n’a cessé de me montrer qu’elle était là pour me réconforter. Et ceci par diverses petites attentions, notamment au sujet d’une personne que j’ai rencontrée pendant ma marche à pied du matin…
J’avais envie d’envoyer un témoignage pour dire que Zita était toujours en train de m’aider ; cependant, je n’avais plus d’enveloppes pour vous écrire (plus aucune depuis quelques jours !). Et voilà que, sans chercher, en prenant un livre, je trouve sous le livre plusieurs très belles enveloppes comme celle que je vous envoie… Décidément, il fallait que je vous écrive ! C’est fait, et je remercie Zita.
B.H. 8 mars 2020
Si je connaissais les grandes lignes de la vie de l’impératrice Zita, j’ignorais largement son action religieuse. Et c’est le hasard qui m’a fait assister, en janvier 2017, à une messe à sa mémoire, en l’église Sainte Élisabeth de Hongrie, dans le IVème arrondissement de Paris.
Quelques semaines plus tard, une amie très chère fut diagnostiquée, à 74 ans, d’un cancer de sein, type III, le plus nocif. Elle n’est sans doute pas un parangon de piété, mais c’est une personne d’une qualité humaine remarquable. Et je crois pouvoir affirmer qu’elle est bien plus proche de Dieu que beaucoup de pratiquants.
Quoi qu’il en soit, dans ma détresse, j’ai pris alors l’initiative (tenue secrète à tous, y compris à elle) de la confier à Zita. Qu’elle sauve sa vie. Et, depuis 3 ans, celle-là se porte comme un charme. Certes, elle a reçu un excellent traitement médical ; certes, elle a fait tout ce que les médecins lui recommandaient, et même au-delà. N’étant ni médecin, ni canoniste, je ne me risquerais pas à déterminer dans quelle mesure, il s’agit d’un miracle.
Mais je me plais à croire que c’est, pour une partie discrète mais essentielle, grâce à notre amie Zita…
Il faut, certes, rester très prudent. Une récidive est toujours possible, et rien ne serait plus sot que de crier victoire trop tôt. D’autant que, comme vous le savez sans doute déjà, il faut un délai d’au moins 5 ans pour qu’un cancer soit déclaré définitivement guéri (et non seulement, en rémission). Mais j’éprouve pour Zita une énorme reconnaissance, que je tenais à vous communiquer.
P.J.
Fête-Dieu 2020
Excusez-moi de vous écrire, mais il faut à tout prix que je vous raconte une histoire vraie qui m’est arrivée en prison…
Il m’arrive quelques fois de prier le Bx. Charles d’Autriche en neuvaine, et aussi Zita, mais hélas, jamais en neuvaine. Comme j’ai appris que Zita est en procès de béatification, je vous raconte le miracle qui m’est arrivé en prison.
Cela faisait une dizaine de jours que je savais qu’avec le Covid 19, je serais libérable le 29 avril ou le 30 maximum. Et j’avais l’attestation du tribunal. J’avais envoyé tous les papiers…, donc le dossier était complet pour que je vienne finir ma peine à Château Rima.
Donc, le 27 avril, inutile de vous dire que c’est la sainte Zita de Lucques, comme je savais que l’arrière-grand-mère de Johannes, Thomas, Marie des Neiges et Joseph s’appelait Zita, je l’ai donc priée en la remerciant de m’avoir fait connaître sa descendance qui m’aide énormément à me reconstruire…
Vers 13 h., ce 27 avril, le gardien ouvre la cellule et me transmet un papier du tribunal qui m’informe que je ne passerai en commission seulement le 7 mai. Sachant que le 8 mai est férié, cela aurait repoussé ma date de sortie au 11 mai minimum, voire plus tard ! Imaginez ma joie immense à la réception de ce courrier ! Naturellement, mes nerfs ont lâché. Désolé de vous avouer ça, mais pleins de petits noms d’oiseaux se sont échappés de ma bouche. Tous n’étaient pas envers Zita, mais pas mal…
Pris de remords, et surtout pour me calmer, j’ai prié Ste Faustine, c’est la seule que j’arrivais à prier, 1) pour me calmer et accepter que je devais faire 2 à 3 semaines de plus, et 2) pour m’excuser auprès de Zita, sincèrement et véritablement.
De là, la journée fut interminable, le pot de café a sauté entier ainsi qu’un paquet de tabac à rouler (30 g. !). Épuisé par la colère et les nerfs, je prie le Seigneur en sommant le Père de m’accorder la grâce d’être calme pour le reste de ma peine. Je n’entends même pas les gardiens ouvrir la cellule à 7 h., et pas plus la responsable surveillante sonner à l’interphone comme une dingue. À un moment, j’entends quand même, je me lève, me dirige vers la porte et commence l’engueuler ; « Tu veux quoi ?! ». Et elle m’annonce que je suis libérable !!! Comme un con, je lui dis : « Mais non, j’ai reçu le papier hier, je suis puni ! » Et elle me répond : « Non, libérable ! »
Je fais mes bagages en 10 secondes, on m’emmène en bas pour signer tous les papiers. Et à ma surprise, j’ai vu tous les gens qui travaillent à la prison passer devant parce qu’ils commençaient leur journée, et normalement, c’est impossible de les croiser, comme c’est impossible qu’ils n’ouvrent pas le courrier que je reçois.
Naturellement, à ma sortie, j’ai couru au magasin le plus proche acheter un pack de bière et une bouteille de champagne, parce que j’ai du goût. C’est à la fin de la bouteille de champagne que je me suis demandé si ce n’était pas la Servante de Dieu Zita qui intervenait pour moi, parce que je repensais à la béatification de Charles, rendue possible par le miracle à une sœur polonaise. Connaissant l’amour profond entre l’Autriche et la Pologne, je me suis dit qu’il y avait une magouille de l’Esprit Saint.
… Je me dis : « Seigneur, il faut que tu fasses une preuve que c’est bien Zita qui intervenait ».
2 ou 3 arrêts de bus plus loin, une vieille dame voilée de la tête aux pieds, ainsi que sa fille, s’installent en face de moi. J’ouvre mon sac et je sors une bière. La jeune fille me dit : » C’est interdit de boire dans le bus ! ». Je lui réponds : « Ja, guten tag, do you speak deutsch ? » Grand silence. Je reprie le Seigneur : « Là, je te demande un miracle, pas des emmerdes ! Zita il va falloir de réveiller ! » D’un seul coup, les deux se déplacent à l’avant… et sans me balancer au chauffeur ! Donc, j’ai dit : « C’est Zita, c’est cool, elle est avec moi ! ».
…M’expliquant que Zita est en procès de béatification, sachant hélas que la mère de mon amie est gravement malade, j’ai pris la décision, avec l’Esprit Saint, de faire une neuvaine perpétuelle à Zita pour elle, pour que si la Seigneur le permet, qu’Il la guérisse, en sachant qu’il faut que je ne prie que Zita pour la béatification.
Je me permets d’insister sur le mot « perpétuelle », car, si le Seigneur le permet, elle sera guérie, et naturellement, je continuerai la neuvaine en remerciement…
I.L.
16 novembre 2020
Je voudrais communiquer que, pendant le confinement au printemps passé à cause du Covid 19 en Espagne, nous avons fait le neuvaine à Zita pour que mon cousin se rétablisse à l’hôpital, car il était très gravement malade du coronavirus.
Il a passé un mois et demi aux soins intensifs et il a 62 ans. Il va bien maintenant, avec quelques séquelles, mais il est rentré chez lui après 2 mois à l’hôpital.
Je ne sais pas si c’est grâce à Zita que mon cousin va bien, car je sais que sa femme a aussi prié d’autres saints. Néanmoins, je voulais vous communiquer cette grâce car, pour moi, c’était grâce à son intercession.
Ma fille s’appelle de son deuxième prénom Zita. Nous tenons beaucoup à son intercession dans le Ciel. Nous sommes en train de prier pour un père de famille de 5 enfants qui a été diagnostiqué de Ela (= leucodystrophie).
Humblement, nous rendons grâce à Dieu de nous avoir donné un exemple d’épouse et de mère qui vivait selon la Foi.
S. C. 2021
Nous sommes un groupe de mamans habitant B., et nous avons décidé de marcher vers Cotignac pour le pèlerinage des mères de famille. Nous avons choisi de nommer notre chapitre Zita, servante de Dieu.
Nous avons été touchées par la vie de mère et d’épouse de l’Impératrice Zita. Elle est un modèle d’amour familial et d’éducatrice chrétienne. Sa foi inébranlable et sa fidélité aux sacrements l’ont guidée dans tous les moments de sa vie.
Et vers Cotignac, nous allons prier avec et pour Zita. Nous confierons à saint Joseph sa cause en béatification. Et nous lui demanderons d’intercéder pour nos familles, nos enfants et nos couples…
V.D. 1er mai 2021
En 2012, j’ai fait appel à l’impératrice Zita pour un père de famille d’une trentaine d’années, qui était atteint d’un cancer du pancréas.
…
Sachant qu’il était gravement malade, je suis allée chez lui, en 2012, pour lui apporter une relique de l’impératrice que m’avait remise le premier postulateur… Ce monsieur m’a reçue et a accepté favorablement la relique. Ma démarche était délicate, car je ne connaissais pas ses opinions religieuses.
Par la suite, il a été opéré dans un hôpital parisien puis a guéri.
Ma fille a choisi ce voisin pour parrain de sa dernière fille. Le baptême a eu lieu le samedi 27 avril 2013. J’ai eu une émotion quand j’ai constaté que c’était le jour de Ste Zita, choisi involontairement par les parents mais qui, pour moi, était très significatif.
Ma fille, médecin, m’a dit que Sébastien n’avait pas la forme la plus grave du cancer du pancréas. Quoi qu’il en soit, je suis persuadée que c’est une grâce…
X. P. 22 octobre 2021
… Ma sœur et moi étions fâchées (« grave ») depuis début août. La connaissant, je pensais que c’était pour toujours… Une amie commune m’a conseillé de lui écrire sans trop d’espoir immédiat… J’ai écrit… Neuvaine à Zita… Le 8ème jour, ma sœur m’appelle : elle m’a pardonné et je vais la voir le 5 novembre.
Je lui parlerai de Zita et de ses « liens » avec Madame Royale ; ça sera un chemin d’approche pour la ramener au Seigneur, j’espère. Dorénavant, je la confie à Charles et Zita.
Je ne sais pas si ce miracle (non vérifiable par la science) pourra servir pour la cause de béatification, mais je vais quand même envoyer mon témoignage à l’Association.
E. L. 23 mai 2021
Au début de ma maladie, en avril 2017, les médecins ne savaient pas l’identifier. Mon état étant inquiétant, je reçus un premier sacrement des malades des mains de notre vicaire, dans ma chambre d’hôpital. Comme j’avais trois jours pour m’y préparer, je décidais de demander au Christ de venir habiter mon cœur.
Pourquoi cette demande ? J’ai été marqué par un tableau, que nous projetions lors d’un parcours Alpha, sur lequel est peint Jésus devant une porte close, sans poignée… Jésus attend. C’est l’illustration de : « Voici que Je me tiens à la porte, et Je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, J’entrerai chez lui » (Ap. 3, 20). Eh bien, avec culot sans doute, mais intensément, j’ai demandé trois jours durant à Jésus d’habiter dans mon cœur !
Que ne savais-je que, ce faisant, Jésus n’en demanderait point davantage pour se faire l’hôte de mon cœur !
Épuisé, amaigri, faible, je savais que le Seigneur était avec moi, sans aucun doute. Il se manifestait par la présence délicate et aimante de mon épouse et des enfants, par les nombreuse intentions familiales et amicales, aussi. Le Seigneur était à côté de moi. Je L’y gardais précieusement.
Je faisais bien mes prières, battais ma coulpe au confiteor, fléchissais les genoux à la consécration, génuflexais après l’ite missa est, bref j’étais parfait en somme. Justement, cette perfection que je cherchais ne s’appuyait que sur l’irréprochabilité que je m’imposais. J’étais fils de Dieu et en ce sens je devais d’avoir de la tenue.. Quel orgueil !
Ma faiblesse m’a fait me tourner vers Lui. J’aspirais à quelque chose de plus grand, à une conversion. Mon épouse m’avait montré le chemin par sa conversion à Paray-le-Monial quelques années auparavant. Je savais donc que c’était possible, mais ne savais comment m’y prendre. Un enfant qui se fait mal se tourne vers ses parents. J’étais mal. L’abbé m’avait préparé à l’inéluctable. Je me suis tourné vers le Christ ! Ne nous dit-Il pas : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps » (Mt. 28, 20) ?
J’ai vécu une expérience d’abandon. Ah, mon Dieu ! Qu’elle fût belle ! Le jour du sacrement, le Seigneur s’est « engouffré dans la brèche ». Une immense paix, une douceur infinie m’ont envahie.
Au fin fond de ma chambre d’hôpital, le teint pâle, les joues creuses, allongé sur ma paillasse, sans « tenue », j’étais le plus apaisé et le plus heureux des hommes. Oh ! Pas une joie exacerbée, pas un sentiment ! Non ! Une réalité d’une douceur infinie. Une présence infiniment aimante. Un suave réconfort. Le Seigneur me donnait sa paix. Et cette paix m’a permis, le lendemain, d’accueillir le médecin qui m’apportait les résultats des premiers bilans approfondis dans la sérénité. Diagnostic : glomérulonéphrite (maladie auto-immune des reins). Je crois pouvoir affirmer que s’il m’avait annoncé que j’étais condamné, je serais resté dans la paix tant elle était puissante, tant elle m’habitait.
J’ai découvert, à l’aune des discussions avec mon épouse, que si le médecin peut soigner le corps, le Christ prend aussi sa part. Celle-ci ne se limite pas au corps. Elle touche le cœur et l’âme. Le médecin soigne, Dieu guérit. Mon meilleur « traitement », c’est donc Jésus. Je l’ai bien compris et gardé comme un précieux trésor que nous partageons en ménage et en famille. Il m’a aidé pour la suite.
Chutes et rechutes, hospitalisations, retours à la maison. J’ai perdu 2/3 des reins.
Essais d’un premier, puis d’un deuxième, enfin d’un troisième traitement avec des protocoles lourds se jalonnèrent sur de longs mois.
Devant l’absence de résultat de la médecine, je demande au Seigneur un deuxième sacrement des malades. Mon cousin moine me l’administra à la maison en juillet 2018. Je ne demandai rien de particulier au Seigneur cette fois. Sans doute cela ne Lui plut point…
L’après-midi, alors que nous disons ensemble le chapelet, j’ai entendu une voix intérieure véritablement « m’engueuler » ; « Mais, demande-moi ta guérison ! » m’intima-t-elle d’un ton très ferme qui ne souffrait mot. Le message était très distinct, impératif. J’étais décontenancé. C’est vrai que, marqué par la mort prématurée de papa des suites d’une maladie alors que je n’avais que 13 ans, j’avais pris l’habitude quotidienne de prier pour les malades, mais je ne priais pas pour ma guérison.
Quelque peu déconcerté, je me suis dit que je ne pouvais pas répondre à cet appel sans passer par un « intermédiaire ».
C’est ainsi qu’après avoir prié et discerné, je vous demandais une neuvaine par l’intercession de Zita impératrice d’Autriche et reine de Hongrie.
Nombreux furent ceux qui s’y agrégèrent dépassant très largement les invitations que j’avais adressées.
Depuis, nous continuons chaque jour de l’invoquer en vue de sa béatification.
Voyez comme le Seigneur est bon ! « Demandez, on vous donnera » (Mt. 7, 7). J’avais demandé à mon cousin de célébrer tous les jours la messe à cette intention.
Le Seigneur inspira un prêtre ayant eu vent de ma requête et que j’avais rencontré des années auparavant de faire de même. J’ai invité quelques dizaines de parents et amis à prier, ce sont des centaines de personnes qui s’unirent à nous. J’ai appris que des communautés religieuses portaient cette intention en France… et à l’étranger.
Merci, Seigneur, pour tant de largesses ! Il suffit de demander !
Été 2018, relancé par des amis très chers, sous l’intuition de mon épouse, nous nous inscrivons à la session de la Communion Priscille et Aquila.
L’objet de cette Communion est d’accueillir et de former des couples chrétiens qui s’engagent ensemble à la mission en annonçant le kérygme.
Annoncer le kérygme, c’est annoncer que le Christ sauve. Il nous a sauvés, Il peut le faire pour vous ! Ni plus ni moins que la première annonce, celle des apôtres à leurs contemporains.
Lors de cette première session, je demande à recevoir la prière des frères. Ils sont quatre, inconnus, autour de moi. Je tombe à genoux et demande simplement ma guérison sans en dire davantage.
Les frères et sœurs prient, invoquent l’Esprit Saint, et l’un d’eux, le plus timide, me dit : « E., que le précieux sang de Jésus coule jusque dans le creux de… tes reins ».
Je suis touché en plein cœur, bouleversé. Le Seigneur se sert d’inconnus (de qualité certes) pour me dire combien il est présent. Quelle délicatesse ! Quelle bonté ! Je vis cette session dans la paix, la joie aussi de découvrir avec mon épouse combien le sacrement du mariage est complémentaire de celui du sacerdoce dans l’ordre de la mission. Un seul « truc » me bloque : l’expression charismatique.
Et pourtant, ne traduit-elle pas, à sa manière, la beauté, la joie, l’amour de Dieu par tous ces frères et sœurs qui louent librement le Seigneur ? Cette question me taraudera pendant un an. Pour le moment, je me tiens au fond de la chapelle, les mains jointes. Un peu de tenue ! …
La session nous a, mon épouse et moi, bouleversés. Nous trouvons là la réponse à notre quête de servir ensemble le Christ. Nous nous engageons avec joie et surtout avec le Christ !
La vie reprend alternée par les séjours à l’hôpital et les visites chez les spécialistes. Elle s’enrichit des missions que nous confia la Communion. Missions humbles, simples. Nous sommes témoins des merveilles que Dieu accomplit lors des journées des fiancés, des week-ends Cénacle, des maisonnées que nous vivons. Oui, le Seigneur est grand, il rend toutes choses nouvelles !
La session annuelle de 2019 de la Communion s’annonce. Je m’y prépare avec joie. Une joie particulière. J’aspire à louer le Seigneur. Je suis en effet touché par les chants de louange, par la beauté de leurs textes tirés de la bible. Le Seigneur me fait comprendre qu’il faut lâcher prise. « Si tu veux Me suivre, laisse-toi faire », me murmure-t-il. Laisser faire ?
Il y a du combat et cette question qui m’est revenue toute l’année : « Quant tu étais plus jeune, tu levais les bras pour Clo-Clo ou les Bee Gees et pour Moi, tu ne les lèverais pas ? ». Sur place, je suis saisi par la joie contagieuse de la foi, par l’expression simple et pleine de respect que manifestent mes frères à Celui qui nous donne Tout. J’abandonne le combat. Je me laisse faire. La joie l’emporte sur la lutte. Je loue, je chante, je lève les bras, je me mêle à la foule qui rend grâce à Jésus : oui, il peut tout ! Je le vis ! « Je suis dans une joie immense, je suis dans l’allégresse car mon Dieu m’a libéré », chantons-nous. Les bras m’en tombent !!!
Bien plus que les mains qui s’ouvrent ou les bras qui acclament, le Seigneur me fait goûter le bonheur d’être libre, de lui exprimer ma joie, mon bonheur de Le connaître, de changer ma vie, mon cœur, mon âme. Tout cela, mon épouse l’avait découvert avant moi. En me guidant sur ce merveilleux chemin, elle me guide vers le Ciel. Amen, gloire à Vous, Seigneur ! En louant, je découvre que le corps, au-delà de la manifestation extérieure, est profondément habité par la présence de l’Esprit Saint. Je découvre une joie libératrice, une confiance plus grande dans le Seigneur, une intimité avec Lui. C’est grandiose !
Quelques mois après, à l’issue d’une visite chez le cardiologue, celui-ci me dit après avoir consulté mon électrocardiogramme : « On va se revoir bientôt… ». En effet, il détecte une hypertrophie cardiaque. Hospitalisation, examens et tout le tintouin. Une nouvelle pathologie est diagnostiquée : la maladie de Fabry. Patatras, me direz-vous ! Deo gratias ! vous réponds-je bien que cela se fit dans les larmes. Encore, Seigneur ???
La recette est bonne. Notre curé m’administre un troisième sacrement des malades (juin 2020). Entouré de parents, d’amis, de frères de la Communion, c’est à la maison une nouvelle fois que cela se passe. Beaucoup d’émotions pour moi. Qui suis-je, Seigneur, pour que Vous ayez tant de délicatesse pour moi ? Je sais maintenant que le Seigneur me donnait sa grâce pour une nouvelle étape…
Lors de ma dernière hospitalisation, début juin 2020, les médecins m’ont annoncé qu’à l’aube de 2021, il me faudrait passer par les dialyses. Je ne sais pourquoi, mais je n’étais pas capable d’avaler cette pilule. J’étais angoissé, dépassé par ce que l’on m’annonçait. C’était impossible à gérer pour moi.
Pour m’y préparer, mon épouse et moi avons eu rendez-vous à l’hôpital. Il s’agissait d’avoir les éléments pour déterminer le type de dialyse que je choisirai. Soit l’hémodialyse, trois fois par semaine à l’hôpital, soit la dialyse péritonéale à domicile. La première impose une forte contrainte d’organisation et de temps, la seconde peut se faire la nuit avec machine au pied du lit mais nécessite l’implantation d’un robinet dans le bidon. Il m’en suffit d’un !!!
Dans l’incapacité de choisir, je me tourne vers mon épouse pour avoir son avis. Elle me déclare que ce lui est impossible de me répondre puisqu’elle prie le Seigneur pour ma guérison. Sa logique est implacable et me cloue le bec. « Si je fais confiance au Seigneur, je ne vais pas dans son dos prévoir une solution au cas où… », me dit-elle, bien désolée de cette réponse, sachant que seul le Seigneur agira selon Sa volonté. Je ne suis pas en mesure de la suivre sur ce chemin de foi.
Je garde mon fardeau. Je suis déconcerté, dépité, véritablement perdu. J’ai du mal à le déposer au Seigneur.
En juillet, nouvelle session de la Communion. J’y pars heureux de retrouver les frères, j’y pars aussi avec mon lourd fardeau.
Le lundi soir, mon épouse et moi demandons la prière des frères en couples. Un couple, inconnu de nous, nous accueille, écoute nos intentions et invoque l’Esprit Saint. S’en suit un temps de recueillement à l’issue duquel lui nous dit : « Si vous le souhaitez, vous pouvez ouvrir vos mains pour signifier au Seigneur que vous Lui déposez ce que vous portez ». Déposer, tiens, tiens… ! Le Seigneur est doux. Ce que je ne sais faire par moi-même, Il m’invite à le faire par un autre. Eh bien, ce fut un rude combat pour moi ! Il me fallait abandonner une partie de moi. J’ai pris conscience que même ce qui me pesait le plus, je n’étais pas capable de le donner au Seigneur… Cependant, au bout d’un moment, j’ouvris enfin les mains.
C’était là les prémices de ce qu’allait me demander le Seigneur. Il agit toujours avec délicatesse.
Le mercredi, à la louange du matin, j’entends une voix très forte crier en moi : « Seigneur, si Tu le veux, Tu peux me guérir » (Mt. 8, 2). Je suis submergé par un flot de larmes continuel. Je ressens le besoin de le crier, mais la bienséance est plus forte. Un peu de tenue, tout de même ! Je me tais. La louange s’achève par le passage du micro. Chacun peut exprimer une grâce, un fioretti reçu. C’est très beau parce que cela nous permet de nous émerveiller de l’œuvre du Christ chez nos frères. Tout en continuant de pleurer, tant je suis bouleversé par cet appel insistant que j’entends toujours, je me dis que si le micro vient jusqu’à moi, j’exprimerai cet appel criant. Le micro s’arrête derrière moi… « Seigneur, ce n’était donc pas le moment », pensai-je. La journée se passa.
Le soir, à la veillée, rebelote. Ça ramone au fond de moi ! Je suis bouleversé, je pleure, je me sens tout petit, faible, comme un enfant. J’entends cet appel qui se répète inlassablement. Oserai-je encore me taire ? Comme le puis-je ? Je suis comme un enfant qui voudrait courir se blottir contre son Père mais reste figé. « Seigneur, dois-je vraiment le dire ? » Je suis gêné. Et pourtant ! Par je ne sais quel truchement, un silence se fait entre les deux louanges. A ce moment-là, j’ai lâché prise, j’ai osé, j’ai largué la « bonne tenue » et, comme le lépreux, j’ai crié vers le Seigneur : « Seigneur, si tu le veux, Tu peux me guérir ! »
Les modérateurs de la Communion, A. et M., avaient eu l’intention d’instaurer une veillée de guérison lors de la session. C’en était resté au stade de l’intuition sauf que, la nuit précédant cette veillée, M. s’était réveillée en pensant au sujet. Le matin, dans leur prière, ils avaient reçu un appel à la mettre en place, mais ne savaient comment l’intégrer.
Mon appel aura l’effet déclencheur. En l’entendant, ils ont immédiatement invité tous ceux qui le souhaitaient à recevoir cette prière. Nous étions plusieurs à genoux devant l’autel. Combien ? Je ne peux vous dire. Tellement ému et touché par cette réaction, je me laisse porter, je m’abandonne. « Qu’ai-je fait ? » me disais-je. Les mains de mon épouse sur mon épaule sont gage de paix, d’unité tellement forte aussi. L’assemblée ainsi que les prêtre prient sur nous. J’étais dans un tel état de larmes, tellement touché par ce que me faisait faire le Seigneur, par la communion qui régnait entre nous, par la présence à mes côtés de mon épouse que je ne puis dire combien de temps cela dura. Ce que je sais, c’est qu’une invocation à l’Esprit Saint, très forte, est montée de la chapelle. S’en suivit un long silence empli d’une présence puissante et d’une douceur infinie. Une grande paix régnait. C’était très doux, très bon, très fort aussi. Une grâce de consolation. La prière terminée, j’étais apaisé, heureux. J’avais exprimé ce qui habitait au fond de moi et je savais que c’était dans les mains de Dieu. J’avais d’abord ouvert les mains, prélude à l’ouverture du cœur, je me sentais libéré de mon fardeau. Merci, Seigneur, pour cet exceptionnel temps de grâce !
La session terminée, les semaines s’écoulent, ma santé tient. Plus de séjour à l’hôpital. Les analyses donnent une stabilité de la fonction rénale puis, contre toute attente, une légère amélioration. Légère ? Oui, mais pas sans conséquences.
En fin d’année, rendez-vous chez le néphrologue. A l’appui des bilans, il décide de… surseoir aux dialyses. Incroyable ! Par précaution, il m’inscrit à un rendez-vous pour lancer le processus de greffe de rein. Il arrive que l’on évite la dialyse en greffant. C’est dans cet esprit qu’il m’envoie chez un professeur. Entre temps, comme pour apaiser mes inquiétudes, le Seigneur agissait. L’un de mes frères se portait généreusement candidat pour me donner un rein. En pareil cas, c’est un atout fort, un grand réconfort. Je l’en remercie infiniment. Convoqué chez le professeur, celui-ci examine mon dossier, compulse mes analyses et autres comptes-rendus et déclare… ne pas m’inscrire pour la greffe au vu de l’amélioration de ma fonction rénale. C’était… le 8 décembre. Merci Marie !
Depuis, nonobstant les perfusions, le pilulier et les suivis médicaux, je recouvre mes forces, reprend mon travail à temps plein, je vis. J’ai même l’impression de ressusciter tant je reprends goût à la vie que je n’avais plus depuis trois (ans ? Mois ? le mot manque dans le texte original) et demi. L’hôpital n’est plus pour moi qu’un lieu de visites ponctuelles. Une nouvelle vie. Amen !
Voilà, Seigneur, ce chemin parcouru ! Parti avec mes certitudes, j’ai découvert ma faiblesse dans les maux. Le Seigneur, dans sa grande patience, a attendu ce moment pour venir m’habiter. Il m’a d’abord consolé, m’a invité à demander une neuvaine par l’intercession de Zita de Habsbourg, puis il m’a libéré et enfin guéri. Oh, me direz-vous, n’allons pas trop vite ! Les maladies sont toujours là, les médicaments aussi, les rendez-vous de suivi, de contrôle, les bilans toujours existants, les perfusions tous les 15 jours. C’est vrai. C’est la part des médecins et de tous ceux qui sont à mon chevet. Je les en remercie. Ils le font avec talent et grande humanité. Leur talent fait des merveilles. Ils me soignent.
Jésus, Lui, est venu me sauver. J’étais pétri, muré, claquemuré dans mes principes. Je cherchais à bien faire, à être irréprochable, me rendant ainsi inatteignable. J’étais un gars bien puisque Jésus était avec moi et j’avais de la tenue…
En accueillant Jésus dans ma faiblesse, ma porte s’est ouverte à l’Esprit Saint qui « fait toute chose nouvelle ». Il m’a fallu quitter « la tenue » que je m’imposais, pour qu’humblement, dans mon lit d’hôpital, j’accueille Celui qui attend patiemment depuis ma création. Par trois fois, le Seigneur est venu me toucher dans le sacrement des malades. A chaque fois pour me mener un peu plus loin avec Lui. Il nous a fait découvrir la Communion Priscille et Aquila avec laquelle, ensemble, unis par le sacrement du mariage, nous pouvons annoncer les merveilles que Jésus fait pour nous. Par l’intercession des frères et sœurs de la Communion, Jésus est venu me visiter dans la prière des frères et dans cette magnifique onction de l’Esprit Saint. Le Seigneur m’a libéré ! Est-ce possible après tant d’années dans mon carcan que je croyais confortable ? Avec la puissance de l’Esprit Saint, les chaînes ont sauté, les murs de mes certitudes sont tombés. Il n’est plus question d’avancer avec le Seigneur (Je fais mon chemin et je prends le Seigneur), il est question de L’accueillir (J’accueille le Seigneur et je me laisse mener). Tout un programme qui a encore bien besoin de vos Ave !
Cette part-là, les médecins ne peuvent me la donner. Ils y contribuent par leurs soins prodigués. Seul Dieu me comble totalement. Il m’apaise, me console, me libère, me guérit car, si je suis un être mortel, je suis d’abord une créature toute aimée de Dieu et par Lui sauvée. Il n’y a pas de mot pour exprimer la puissance de Dieu, sa bonté.
Ah, si ! Un seul, merci !
Merci, mon épouse, de m’avoir montré le chemin de la conversion, de m’avoir porté et supporté, de m’avoir obtenu la guérison, la libération par ta fidélité quotidienne au chapelet de la Miséricorde à ces intentions. Merci de m’aimer et de me montrer le chemin du Ciel.
Merci les enfants et beaux-enfants pour votre présence, vos délicatesses, vos prières. J’ai été profondément touché par la neuvaine que vous avez faite de votre côté quand j’étais si faible.
Merci chères familles, chers amis, chers et sœurs dans le Christ connus ou inconnus qui vous êtes adjoints à la chaîne de prière, qui nous avez pris dans vos intentions, qui nous avez portés.
Merci chers prêtres qui, par votre saint ministère, avez ouvert mon âme au projet de Dieu sur moi.
Merci chers médecins, infirmiers, aides-soignants d’avoir pris soin de moi avec beaucoup de délicatesse et d’attention et de continuer de le faire.
Merci Zita. C’est par votre intercession que ce chemin de conversion a pris chair.
Merci Marie, Mère bienveillante et toujours présente.
Enfin, merci, Seigneur ! J’ai eu de la difficulté à accoucher de ce témoignage tant il m’a été difficile de reconnaître que Vous m’aviez guéri. « Pourquoi moi ? » me disais-je. Je le vivais comme une forme d’injustice vis-à-vis de ceux dont la santé ne s’améliore pas. Je crois que le Seigneur m’a fait comprendre que ce qu’Il a sauvé en moi vaut bien plus que la carcasse qui, de toutes manières, finira en poussière. Il m’a donné la Vie éternelle parce qu’Il m’aime tellement, comme Il aime chacun de nous, qu’Il ne veut pas que nous nous perdions. Cela, je ne peux le taire !
C.N.
13 février 2022
Je tiens à porter à votre connaissance la dévotion que mes parents portaient à l’impératrice Zita et les grâces toute particulières qu’ils ont reçues durant leur vieillesse jusqu’à la fin de leur vie.
Ils ont toujours eu une très grande admiration pour l’empereur Charles et l’impératrice Zita… Tous les soirs, depuis l’année 2015, et même avant, ils récitaient la prière pour la béatification de l’impératrice Zita et se mettaient sous sa protection en lui confiant leurs intentions. Ces intentions variaient selon le moment : elles concernaient au début surtout la santé de ma mère qui est devenue aveugle à cause de la dégénérescence maculaire liée à l’âge. Avec le temps, des tensions grandissantes sont apparues entre leurs six enfants. Une intention a alors été placée au cœur de leurs prières : « pour l’entente entre nos enfants ». J’avoue que, récitant la prière avec eux lors de mes passages et les rapports fraternels se dégradant à vue de nez, je n’y croyais plus du tout. À la fin, je ne récitais même plus la prière avec eux tellement j’étais découragée. Nos relations fraternelles en devenaient tellement invivables, que toute réconciliation paraissait impossible… Mais impossible est un mot qui n’existe pas pour Dieu !
À deux reprises, au moins, ma mère a bénéficié de grâces exceptionnelles. D’une part le 5 mars 2019, alitée depuis plusieurs jours et dans l’incapacité de marcher, elle s’est relevée et s’est remise à marcher sans aucune aide. Guérison pour le moins miraculeuse et aux effets durables puisqu’elle a marché sans canne jusqu’à la fin de sa vie…
Par ailleurs, ma mère est décédée à la clinique des suites d’une fracture du col du fémur. Elle a énormément souffert lors de ses derniers jours de vie, depuis la chute du 11 décembre jusqu’au 19 décembre 2021. Elle a très pieusement reçu les derniers sacrements à la clinique. Son extrême souffrance a permis à notre famille de se ressouder : mon frère aîné et moi, avant son décès, à l’occasion de son séjour à la clinique et l’entière communauté frères et sœurs après son décès. Mes parents sont ainsi exaucés de leur plus cher vœu grâce aux souffrances de ma mère alliées aux mérites de l’impératrice Zita.
Le décès de mon père est intervenu peu de temps après. Rentré à l’hôpital (27 décembre) puis à la clinique le 28 décembre 2021, mon père y est décédé le 6 janvier 2022, jour de l’Épiphanie. Après avoir énormément souffert à la fois physiquement et psychologiquement, il a rejoint ma mère au ciel (ou du moins j’espère bientôt).
Mes deux parents étaient inséparables, même dans la mort. Un autre souhait leur était particulièrement cher : ils ne voulaient pas vivre l’un sans l’autre ou du moins voulaient mourir en même temps. Cette grâce leur a été accordée.
J. B.
31 janvier 2023
… Il semblerait déjà que la vertu de l’impératrice soit vigoureusement à l’œuvre, si l’on considère la vitalité « multidirectionnelle » de l’Association. Vitalité qui m’émerveille…
A. F. 2023
… Il y a quelques mois, j’ai créé une page instragam, qui compte un peu plus de 720 abonnés, mais qui a beaucoup grossi. J’y divulgue la vie de Beato Carlos d’Autriche et de la Servante de Dieu Zita, je vous invite à consulter @beatocarlosdaustria. Cette année, je commencerai à réciter des chapelets dans les maisons des supporters, pour la rapide canonisation de Zita et Carlos et je prendrai la relique de la Servante de Dieu Zita pour la visite…
R-M E.
3. mars 2023
Nous avons une personne merveilleuse dans notre groupe de prière (c’est une mère de 4 enfants, l’un de ses fils est prêtre et sa fille devient religieuse). On lui a diagnostiqué un cancer du sein l’été dernier. Apparemment, à un stade et une taille assez développés. Elle a dû subir une chimiothérapie avant de pouvoir être opérée en raison de la taille du cancer.
Nous avons continuellement prié pour elle. Après le traitement, son médecin lui a dit que la tumeur n’était pas visible, elle n’en revenait pas et n’avait jamais rien vu de tel dans sa pratique.
Interview de Marie-Violaine Faure membre de l'association
Octobre 2019
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Association pour la Béatification de l’Impératrice Zita
Abbaye Saint-Pierre,
1 place Dom Guéranger,
72300 Solesmes